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Arboretum des Grandes Bruyères

Grandes Bruyères © LR Drones

Labellisé « Jardin remarquable » depuis 2004
B. de la Rochefoucauld.

L’histoire commence dans les années 1970. Au cœur de la forêt d’Orléans, l’arboretum des Grandes Bruyères est l’œuvre d’un couple de passionnés, Brigitte et Bernard de la Rochefoucauld. Ce dernier, au cours de ses nombreux voyages professionnels, rapporte plantes et graines. Le site ouvre à la visite en 1991. L’arboretum paysager contemporain se construit patiemment depuis plus de 40 ans. C’est un parc de promenade dédié à la biodiversité du monde entier avec, aujourd’hui, près de 7000 arbres réunis sur 14 hectares.  

© J.F. GROSSIN
Brigitte de La Rochefoucauld © Joel Damase CRT Centre VdL

Certaines espèces sont rares, voire disparues dans leur pays d’origine.  Magnolias, Cornus, Quercus, conifères botaniques, Stewartia, roses et bien sûr bruyères, qui ont donné leur nom au parc, forment des collections de référence au niveau national  par le CCVS (Conservatoire des Collections Végétales Spécialisées)

L’arboretum propose des espaces avec des structures et ambiances différentes qui invitent le visiteur à poursuivre plus avant sa découverte. Depuis la demeure, dans le coin Est de la parcelle, le jardin se déploie en éventail. « Le jardin dallé » imaginé par le vicomte de Noailles avec l’aide de l’architecte Mongens Twede dans les années 1970, s’organise en carrés de buis séparés par des allées de pierres et clos par des murs couverts de rosiers grimpants. Les carrés de buis de ce jardin régulier rectangulaire, s’organisent autour d’un bassin circulaire et sont plantés de bruyères, ponctuées d’if taillés en topiaires. Quelques sculptures, des vases, quatre savonniers (Koelreuteria paniculata) et une pergola couverte de rosiers et de clématites complètent le décor. Cette dernière fait la transition avec le parc aux allées de gazons et le parc de sous-bois qui bordent la maison. Leurs dessins sont notamment inspirés du travail de la jardinière anglaise Gertrude Jekyll. Ils se découpent en îlots aux formes courbes dont les collections regroupent des essences venues des trois climats tempérés des hémisphères nord et sud. Ils forment de petits parcours sinueux coupés par de grandes allées rectilignes. L’allée de la princesse de Chimay, bordée de cornouillers est elle-même perpendiculairement traversée par deux haies de hêtres entre lesquelles un chêne rouvre de 270 ans labellisé « Arbre remarquable » trône au centre d’une clairière. Au bout de l’allée se dévoile l’arboretum extrême-oriental. Il regroupe des spécimens venus d’Asie du Sud-Est (Chine, Japon, Corée et Népal).

Une pagode en fer forgé installée sur un petit promontoire rocailleux surplombe une pièce d’eau dans laquelle se jette une petite cascade. Un peu plus loin, une stèle dédiée à Joachim Le Guennec, inscrite dans un espace circulaire est signalée par une pergola. La pointe nord-ouest du jardin est occupée par l’arboretum américain. Sa structure dédalique rappelle les allées du jardin de gazon et ses essences transportent le visiteur en Amérique du Nord.  Plus jeune et moins dense que le reste du jardin, cet espace comprend une petite chapelle et une pièce d’eau appelée le « lac d’Edmond ».  En retournant vers la maison, prend place un labyrinthe de charmes et d’ifs abritant une roseraie. Un potager est également présent avec des alignements de légumes réhaussés par des topiaires et des pergolas de roses. Véritable havre de paix et de verdure, ce parc écologique sensibilise le public à l’écologie et la préservation du patrimoine botaniqu